C'est rare que je ne termine pas les jeux que j'achète. Mais là, je dois avouer qu'après avoir essayé, malgré moi, pendant quelques heures, je n'ai pas été foutu de comprendre parfaitement comment fonctionnait le jeu "E.Y.E Divine Cybermancy". Un shooter en plus! :P
Le gameplay est si compliqué que cela presque un dictionnaire pour comprendre les actions combinées aux touches du clavier. Non seulement les cartes sont grandes, et on ne peut pas les consulter sur une mini-map, mais l'histoire est tout aussi nébuleuse. Rhaaa! Finalement, je l'ai effacé et pourtant, j'ai vraiment essayé. :P Ce jeu est à éviter!
Je vous avais dit que je vous parlerais de "The Darkness 2". En commençant, ce jeu est un "first person shooter" (fps), et comme bien des gens me connaissent, j'ai un véritable faible pour ce genre de jeux. J'avoue que peut-être je ne suis pas assez objectif dans ce cas-là. Néanmoins, voici mes commentaires :
Qu'est-ce qui fait que ce jeu serait meilleur qu'un autre ? Je crois que c'est par son originalité graphique mais aussi, par son histoire. Inspirée d'une bande dessinée, plutôt sombre, on joue le rôle de Jackie Estacado, un chef d'un syndicat du crime de New York. Toutefois, ce personnage possède une particularité tout-à-fait spéciale : il a un démon qui sommeille en lui. Lors d'une attaque, il doit recourir à ses compétences démoniaques s'il veut s'en sortir vivant. Et là, préparez-vous à faire des attaques assez originales (et très violentes) sur ses adversaires, en plus du dégâts de ses armes à feu. Bref, on ne se le cachera pas, c'est un véritable défouloir. Vraiment pas recommandé pour les jeunes.
Je crois que le fait que le jeu a été développé par2K Games, et qui rappelle étrangement les graphiques de bande dessinée de "Bordelands" a attiré beaucoup mon attention. Mais, j'ajouterais qu'ils sont légèrement plus sérieux dans ce cas-ci. Toutefois, si vous n'aimez pas ce genre de graphiques alors vaut mieux éviter ce jeu.
C'est un jeu avec une bonne histoire et des cinématiques intégrées (pas de coupures avec le jeu) qui rend tout cela intéressant. On se croirait parfois dans le film "The Crow" (Le corbeau) à cause de l'ambiance sombre. Ce jeu se joue avec une manette Xbox360pour PC ou le clavier si désiré. De plus, le personnage possède un système de compétences que l'on peut acheter pour faire des attaques de plus en plus intéressantes.
Le seul mauvais commentaire serait la durée de vie du jeu, apparemment, il serait court. C'est ce que nous allons voir. :) Pour l'instant, j'adore cela, je vous en parlerai un peu plus lorsque que je l'aurai terminé. À mon avis, si vous êtes un maniaque de fps comme moi, achetez-le mais attendez qu'il soit à rabais sur Steam au cas où, effectivement, il serait trop court. :P
Gr :4, Gm:3, In :4 // Dv:2 (14
heures), Prix : 29,99$ (Steam) Note : 11/15
Catégories jeu : Action, Aventure, Horreur, Thriller, TP
"Alan Wake", ce jeu m'a impressionné complètement dès la première minute. Son originalité et son ambiance aux graphiques d'un réaliste tellement réussi que l'on se croit littéralement dans un monde de suspense et d'horreur. Vous êtes un vrai fan de StephenKing ? Et bien, ce jeu vous invite littéralement à vivre une histoire inspirée des célèbres romans de l'auteur. Admettons que les autres jeux d'horreurs comme "Penumbra" ou "Amnesia" font pâles figures devant la grande qualité de celui-ci.
L'histoire : Alan Wake est un auteur à succès de thriller policier. Mais, depuis deux ans, il souffre du syndrome de la page blanche. Sa femme Alice décide alors de l'emmener en vacances dans la paisible ville de Bright Falls afin, espère-t-elle, qu'il puisse retrouver l'inspiration et écrire un nouveau livre. Mais lorsque sa femme disparait, le dernier roman d'Alan, un livre d'horreur qu'il ne se souvient pas avoir écrit, prend vie et une force obscure prend possession de la population et de tout autre objet. Devenu un suspect, Alan doit fuir la police et le FBI pour retrouver sa femme et comprendre ce qui lui arrive. De plus, même si pendant la journée, la région semble magnifique et la population locale très accueillante, la nuit apporte immanquablement son lot de souffrances, de ténèbres et de cauchemars.
Je ne vous cacherai pas que le jeu est dirigé, que l'on va du point A au point B avec beaucoup de cinématiques. C'est comme écouter un bon film en jouant, on veut toujours aller plus loin dans l'histoire. Armé d'un lampe de poche et d'un fusil, ce jeu à la troisième personne (vue du personnage principal à l'écran) rappelle un peu le gameplay de ResidentEvil 4 mais sans les lacunes connues. Il se joue avec une manette Xbox360 sur PC, et même si on a besoin de tirer sur les entités obscures, ce n'est pas un "shooter" proprement dit. On obtient pas de points pour cela, et même parfois, il est préférable de se sauver sous la lumière protectrice d'un lampadaire que d'affronter les méchants dans les ténèbres.
Si je m'avais écouté, je n'aurai pas lâché ce jeu avant de l'avoir terminé au complet mais je veux faire durer le plaisir. De plus, j'en ai d'autres à terminer avant. :P Ce jeu : je le recommande sans hésitation aux gamers comme moi qui veulent essayer quelque chose de différent et de bonne qualité. Et de plus, si vous aimez les sensations de suspense (de stress) à la Stephen King, définitivement ce jeu est pour vous!!!
Gr :4, Gm:4, In :5 // Dv:3 (18 heures), Prix : 29,99$ (Steam)
Catégories jeu : Action, Aventure, Coop, Hack'n'Slash, Post apocalyptique, RPG
Deux choses : l'un, j'ai enfin atteint le level maximum 75 à Lord of the Rings Online en ne faisant que des quêtes solos. Ouf! Ça été long. Et l'autre, parlons d'un petit jeu que j'ai essayé dernièrement et qui s'appelle "Krater". (disponible sur Steam) Krater ressemble, à première vue, à un vieux jeu PC appelé "Syndicate" à cause de son gameplay. Vous vous rappelez ? Non ? C'est pas grave. :)
En fait, Krater est un jeu RPG qui fait étrangement penser à Diablo par sa vue isométique, et le type hack'n'slash. On bûche tout ce qui bouge dans l'écran. Toutefois, Krater au lieu de nous présenter l'histoire stéréotypée et usée jusqu'à la corde de jeu médiéval fantastique; il s'agît d'un univers post-apolyptique à la Bordelands. Doh! Le même genre de décors et de personnages qui évoluent dans des bidonvilles au centre d'un ancien cratère nucléaire.
Donc, pour ceux et celles qui adorent ce style de jeu à laDiablo, Dungeon Siege 1 et2. Toutefois, moi-même sans les instructions concernant la mise à niveau des personnages et l'ajout d'implants bioniques qui confèrent des bonus aux personnages, ça n'a pas été évident. Et de plus, surveillez votre jauge à blessures pour ne pas avoir de blessures permanentes qui risquent de bousiller votre personnage.
Dans Krater, vous jouez un trio de personnages qui peuvent avoir chacun sa spécialité: ex. guerrier, médecin, soldat ou autres. Ce qui permet de survivre à bien des combats. Le point négatif de Krater est que lorsque l'un de vos personnages meurent, on peut en acheter d'autres mais ils recommenceront au niveau 0. Ce qui veut dire, retourner sur vos pas, revisiter des endroits faciles pour récupérer de l'expérience pour monter votre personnage qui traîne de la patte.
En terminant, c'est un jeu qui est graphiquement beau, le gameplay est tout de même simple. Et je crois que pour ceux et celles qui aiment ce style de jeu pourront trouver facilement leur compte. Toutefois, il faut s'armer de patience car ramasser de l'argent est très long pour pouvoir améliorer vos personnages. Donc, soyez patient! :)
Gr :3, Gm:4, In :3 // Dv:5 (60 heures et +), Prix :
14,99$ (Steam)
Les vacances terminées, je suis retourné à l'un de mes passe-temps favoris: le gaming. Cette semaine, j'ai essayé un jeu sur Steam que j'avais acheté à rabais : il s'agit de "Killing Floor".
KF, c'est un shooter (FPS) avec des zombies. Bon. On va me dire que le sujet n'est pas original car les jeux de zombies sont très à la mode ces temps-ci alors qu'amène celui-ci que les autres ne font pas ? Rien de nouveau. Je veux dire que ce jeu est très similaire à Left4Dead. C'est un jeu de coopération mais que je ne recommande pas de jouer tout seul à cause de son niveau difficulté. De plus, beaucoup de mauvaises critiques m'avait convaincu de m'éloigner de ce jeu. Or, un an plus tard, je me suis risqué...
Quelle agréable surprise! :) Beaucoup de patches ont été apportées au jeu, donc, des bugs, je n'en ai pas vu pour l'instant. Supporté par le moteur d'Unreal, les graphiques du jeu sont beaux et très fluides. Je crois que les concepteurs ont misé beaucoup sur l'ambiance, la diversité des zombies et la qualité de l'environnement de certains tableaux qui augmentent la morbidité de la situation. Par exemple, le 1er tableau est un carnaval de l'enfer (cirque) qui donne véritablement froid dans le dos.
Killing Floor se résume à débarquer sur une carte quelconque et de se faire attaquer successivement par 10 vagues de zombies jusqu'au gros méchant boss de la fin. Entre les vagues, on peut s'acheter des armes durant 1 minute environ avant que la prochaine vague commence. Y a un système de progression du personnage (compétences) qui est persistant malgré les parties différentes, et plus on tue des zombies, et plus on fait du cash pour acheter des meilleures armes. Donc, si vous êtes du genre à vous terrer et laisser le sale boulot aux autres, vous resterez avec un pistolet de merde. :)
Contrairement à Left4Dead, où il faut vous rendre du point A au B, "Killing Floor" possède des maps ouvertes, i.e., que vous pouvez les explorer sans restrictions (Évidemment, les tableaux ne sont pas inifinis). C'est un véritable jeu de coop et surtout, ce n'est pas pour les gens qui aiment faire cavalier seul. Pour les joueurs qui aiment "camper" (rester sur place dans un coin), oubliez cela! La horde aura tôt de vous submerger. Il vous faut bouger tout le temps et vos compatriotes pourront vous sauver la mise plus d'une fois. La difficulté supplémentaire est lorsqu'une créature vous touche, elle vous cloue sur place. Vous ne pouvez que tirer et prendre la fuite par la suite. Alors, il faut faire très attention pour ne pas se faire prendre lors de vos déplacements.
En terminant, j'avoue que j'adore les shooters avec des zombies, je suis vendu. Mais, malgré tout, la qualité de l'ambiance, la simplicité du game play et le jeu de coopération a fait de ce jeu, un de mes préférés ces temps-ci. Je le recommande sans hésitation aux fans de Left4Dead. (Espérons que je ne jouerai pas autant à ce jeu qu'à Left4Dead que j'ai usé à la corde).
Gr :3, Gm:4, In :3 // Dv:N/A,Prix : 19,99$ (Steam) Note :
10/15
Lorsque j'ai acheté à rabas, la triologie de Penumbra(Overture, Black Plague et Requiem), on m'avait dit que c'était des jeux dans le même genre que "Amnesia : The Dark Descent". Un jeu qui rappelle un peu le style horreur à la "Call of Cthulu". Il s'agit de jeux 3D aux graphiques plutôt rudimentaires (la compagnie étant plutôt inconnue) et très sombres. En fait, je crois que les concepteurs ont plutôt misé sur l'ambiance horreur.
Le concept est le même pour les 3 jeux : rester en vie, explorer et découvrir la vérité. Se cacher devant l'ennemi, car il est invincible. Et finalement, trouver la sortie. Ce sont des jeux assez tranquilles, à jouer dans le noir avec des écouteurs pour faire des sauts à quelques endroits.
Toutefois, je l'avoue les 2 premiers de Penumbra (Overture et Black Plague) étaient intéressants et intriguants à la fois tandis que le 3e (Requiem) était plutôt un jeu à puzzle, genre Tomb Raider. Déplace un cube par-ci ou par là, sur une plaque pour ouvrir une porte...
Je ne trouve pas que le 3e jeu en valait la peine car, il n'est guère similaire au 2 premiers de la série et il n'y a pas non plus l'ambiance de stress. :P En tous cas, ce n'est pas des jeux au moteurs graphiques 3D impressionnants mais pour le style de gameplay offert, c'est correct. Je le recommande uniquement aux gamers qui ont aimé Amnesia. Et cela vaut 10$ que j'ai payé pour la trilogie sur Steam.
Gr :2, Gm:3, In :3 // Dv:2 (6-7 heures chaque),
Prix : 9,99$ (Steam) Note : 8/15
Ah, si
cela n’avait pas été du vocal très énervant sur cet album, je crois que Zonata
aurait été chercher un plus grand éventail de fans. Malheureusement, y a des ces
groupes qui passent dans l’ombre et meurt dans l’oubli. Zonata en est un bon
exemple. Pourtant, les musiciens ne sont pas mauvais. Les chansons sont
mélodiques à souhait. Cependant, ils leur manquent ce petit coté magique qui
nous accrochent, soit dans les refrains ou les solos. Toutefois, on comprend
rapidement que ce groupe a été formé autour des mélodies du clavier. Et ça,
c’est leur originalité comparativement à bien des groupes de Power sur le
marché.
Ici, je ne parle du clavier à la Stratovarius ou à la Sonata
Arctica, non. Ce sont de vraies lignes mélodiques très intéressantes qui donnent
un gros avantage malgré un vocal qui gâche tout. Bien sûr, si vous êtes du genre
à rebuter le clavier en dernier plan alors il est plus qu’évident que ce groupe
n’est pas pour vous. J’avoue que c’est par persévérance que j’ai réussi à
m’habituer au vocal et que j’ai découvert le potentiel de ce
groupe.
Comme sur bien des albums que j’ai déjà critiqué, selon mon
avis, les meilleures chansons se trouvent plus vers la fin de l’album. Coté
sonorité, c’est excellent. En plus, la pochette a été dessinée par nul autre que
Derek Riggs (Iron Maiden). Cependant, je crois qu’elle n’est pas très attirante.
M. Riggs, c’est peut-être planté ? Les solos ainsi que la structure des chansons
sont bonnes et réalisées avec brio.
Mes chansons préférées, «
Symphony of the night » avec son refrain entraînant, la chanson rapide « Wheel
of life » et la mélodie au clavier « Dimension to freedom ». Je recommande cet
album, en premier lieu, aux amoureux de keyboards à la recherche de bonnes
mélodies car, il ne faut pas se le cacher, c’est un groupe de clavier. Ensuite,
les fans de Power qui sont ouverts d’esprits et qui peuvent, comme moi, faire
abstraction du vocal.
Note : 7.9/10
Liste des pistes : 01. Reality 02. Divided we stand 03. Illusions of
madness 04. Hollow Rain 05. Symphony of the night 06.
Forever 07. Wheel of life 08. Dimension to freedom 09. Evil
Mind 10. Gate of Fear
Style :
Metal ambiant Compagnie : DSFA
Records / Season of Mist
Quelques
fois, on aime faire des essais en musique, et c’est ce que j’ai fait avec le
groupe Within Temptation. En fait, le groupe a changé de style au fil des années
car au tout début, il oeuvrait dans une musique black mélodique avec vocal
féminin, et je n’étais pas très intéressé par cela. Après avoir vu une
prestation live vidéo du groupe au « Dynamo » festival en Hollande, alors je me
suis risqué à acheter un de leurs disques. Je n’ai pas été déçu. Bon. « Mother
Earth » porte l’emphase davantage sur la chanteuse, Sharon Del Adel, dont j’aime
beaucoup le timbre de la voix. De plus, je me suis rendu compte que cet album
est beaucoup plus « relax » que les albums précédents. Le groupe a décidé
d’orienter sa musique dans un style beaucoup plus abordable pour la majorité des
fans de musique en général. Ce qui n’est pas pour me déplaire non plus. En fait,
leur musique est très mélodique. Donc, si vous chercher des sensations fortes,
ce n’est pas avec cet album-là que vous serez servi. C’est le genre d’album à
écouter calmement, pour planer quoi!
Le petit coté que je déplore à
Within Temptation est les petites influences tirées de Nightwish dans les
mélodies. Heureusement, ce n’est pas si flagrant que cela mais il y en a. Aussi,
il y a une chanson en particulier « Never-ending Story » qui me fait penser à du
Tori Amos. Bref, vous voyez vers le genre de musique vers lequel le groupe se
dirige. Pour ma part, en tant que mélomane, j’adore la musique bien réalisée et
ce, peu importe le style. Je lève mon chapeau à Within Temptation. Les
arrangements sont intéressants ainsi que la musique. La production sonore est
très bonne et dynamique. On entend avec précision tous les instruments en jeu.
Et pour le vocal, j’aime beaucoup l’émotion de Sharon dans ses chansons.
Personnellement, je la préfère de beaucoup à la chanteuse de Nightwish si nous
avions faire un parallèle avec.
Il ne faut pas se le cacher « Mother
Earth » est un album de détente. Je ne crois pas que, malgré leur antécédent
black métal ambiant, que les fans de métal seront tout à fait satisfais de cet
album. Pour être honnête avec vous, je l’écoute lorsque je veux me détacher de
ma musique de Power Metal habituelle. Mes chansons préférées : « Mother Earth »
avec la complainte de son refrain, « Ice Queen », l’enivrante « Our farewell »,
la pièce de piano de « Never-Ending Story » et les deux pièces bonus « live » un
peu plus agressives « Deep Within » et « The Dance ». « Mother Earth » est un
bon album mais je ne serai le recommander aux fans de Power Metal car, ce n’est
pas avec cela que vous allez rassasier votre faim de speed mélodique. Par
contre, je le recommande aux gens qui aime la musique en général et se recherche
un bon album pour relaxer et apprécier.
Note : 8.2/10
Liste des pistes :
01. Mother Earth 02. Ice Queen 03. Our
Farewell 04. Caged 05. The Promise 06. Never-ending Story 07.
Deceiver of Fools 08. Intro 09. Dark Wings 10. In Perfect
Harmony 11. Deep Within - Live 2002 12. The Dance - Live 2002 13.
Restless 14. Bittersweet
Style : Progressive
MetalCompagnie :
Drakkar Records
Quand le
guitariste de la formation Rage, Victor Smolski a sortit son album solo, je me
suis dit : « Pourquoi pas ? » Pourtant, j’aurais dû me douter de la tournure de
cet album avec l’Orchestre Symphonique de Russie car les seuls albums de Rage
que je n’ai pas aimés du tout sont ceux avec l’Orchestre Symphonique de Prague,
Lingua Mortis. Et je me suis risqué tout de même avec celui-ci. La narration de
cet album en anglais avec Mike Terrena, en Allemand avec Peavy Wagner et aussi,
en Russe, avec Victor Smolski peut sembler exotique mais avez-vous déjà suivi
une histoire dont vous comprenez seulement un paragraphe sur trois quand l’on
vous le fait lire ? L’album « The Heretic » m’aurait peut-être accroché
davantage si j’aurais compris l’histoire au complet. Malheureusement, je ne
comprends pas l’Allemand et encore moins le Russe. Je sais qu'il y a des
explications en dedans mais c'est leurs paroles qui m'intéressaient
davantage
Ceci dit, on a l’impression d’écouter la trame sonore d’un
film tel que Dracula de Bram Stokers avec quelques passages de guitares
électriques. Je suis en général un bon fan de guitare-héros mais Smolski n’est
pas venu me chercher car, souvent, ses solos font trop contrastes avec
l’ambiance recherchée sur l’hérésie. On dirait qu’il a enregistré ses solos qui
ne riment à rien avec le sujet et qu’il a incorporé sur l’album par la suite. Je
ne sais pas ce qu’il a voulu prouver ainsi. Voulait-il montrer au reste du monde
qu’il est capable d’aller vite sur sa guitare ? Qu’il est capable d’expérimenter
de nouveaux sons ? Pour moi, des solos sans musique de fond, je trouve cela
dénué d’intérêt et un peu « show off ». Je l’avoue, j’ai eu beaucoup de
difficulté à terminer l’écoute de cet album qui m’a endormi
littéralement.
Désolé, je préfère de loin les chansons et solos que
l’on retrouve sur les derniers albums de Rage. Smolski y fait du travail cent
fois plus intéressant. À oublier…
Note : 7/10
Liste des pistes : 01. Baptism
of Fire 02. The Testamony 03. Hex of the Six Strings 04. The
Necromancer 05. Witches Hammer 06. The Inquisitors Dream 07. The
Heretic
Lorsque j’ai vu sur cet album qui formait les membres de ce groupe, je me suis
dit : « Tiens, c’est le groupe Labyrinth qui a décidé de faire un 'side project'
??? » Bizarre. Je n’en voyais guère l’utilité. C’est presque la même formation,
avec un guitariste en moins et un autre bassiste. Bref, j’avais beaucoup
d’attente envers ce groupe Italien qui, finalement, puise ces influences dans la
même lignée que Labyrinth. Ouais, pas très original. C’est un espèce de heavy
mélodique, parfois rapide, parfois progressif. Dur à
qualifier.
D’ailleurs, cela m’a pris beaucoup de temps avant que
j’apprécie cet album plutôt fade. Peut-être est-ce que c’est à force de
l’écouter que les mélodies ont fini par s’imprégner dans ma mémoire. Je vous
dirais que ce sont les premières chansons qui m’ont le plus accrochées, et
ensuite, mon intérêt diminue progressivement. Il n’y a pas de refrains très
harmoniques. Les solos sont intéressants et les mélodies du clavier en
arrière–plan. Cependant, la production sonore, comme à peu près tous les groupes
italiens, c’est vraiment mauvais. Un son compressé dans le tapis, on a
l’impression d’écouter l’album à travers un tuyau. Des guitares très mids, un
drum qui est triggé; il manque de la chaleur, du gras, de la basse quoi! Mettez
un album d’Edguy en comparaison et vous verrez ce que je veux dire. Apparemment,
les italiens adorent ce type de son. C’est bien pour dire qu’on ne possède pas
toutes les mêmes oreilles, cela dépend des pays. À moins qu’en Europe, les
radios ne diffusent pas le même genre de fréquences que nous. Bah! De toute
façon, je m’éloigne du sujet...
Mes chansons préférées, euh, il y a
la reprise « The final Countdown » d’Europe qui m’a fait sourire, et « The
miracle » qui est sans doute la meilleure de l’album. « New Eden » n’est pas
mauvaise non plus. Ce n’est pas un album que je conseille aux fans de Power
Metal. Cependant, si vous êtes un fervent du mouvement métal italien, alors
allez-y!
Note : 7.1/10
Liste des pistes :
01. New
Eden 02. On the wings of the storm 03. Black Mask of Fear 04.
Exodus 05. The whisper 06. Forgotten Worlds 07. Vision
Divine 08. The Final Countdown (Europe) 09. The Miracle 10. Forever
young 11. Of Light and Darkness
Le
troisième album de Viper Brazil n’est pas mauvais. Il est bien produit, et ce,
par nul autre que Charlie Bauerfiend. (Blind Guardian, Helloween, etc.) Sauf que
sans André Matos (il est parti former Angra), cela revient à enlever toute la
mélodie et l’influence classique des chansons dans le groupe. C’est Pit
Passerell, le bassiste qui prend la relève au vocal qu’il fait d’une manière
plutôt ordinaire. Il n’est pas mauvais mais il n’impressionne pas non plus. Le
groupe offre des chansons heavy metal très typiques avec des passages de solos
en harmonie. Par endroit, c’est un peu plus thrash comme type de picking à la
guitare. Les riffs décapent à souhait, sauf qu’il n’y a rien pour se tirer dans
les murs.
C’est drôle de dire cela, c’est un album que je qualifierai
de « correct ». Il ne fait ni chaud, ni froid. Ce n’est pas une bombe à succès
et ce n’est pas un navet non plus. Je peux l’écouter de temps à autres au
complet sans qu’il ne m’agace. Admettons que pour les fervents de Power Metal
mélodique, vous ne trouvez pas votre compte ici. Ce serait plutôt un choix pour
les amateurs de heavy metal. Mes chansons préférées sont : « Rebel Maniac », la
ballade qui vire au heavy dans « Wasted » et qui torque un peu plus à la
guitare. Puis, je dirais « Dance of Madness » qui fait presque Punk
rock.
Ce n’est pas un album qu’il vous faut dans votre collection, à
moins que vous ne sachiez plus quoi acheter ces temps-ci. Ce n’est pas un album
qui va vous manquer mais si vous l’avez, c’est parfait. La note que je lui ai
donné réflète mon choix : « correct ». C’est tout.
Note 7.5/10
Liste des pistes :
01. Coming from the inside 02. Evolution 03. Rebel
maniac 04. Dead light 05. The shelter 06. Still the same 07.
Wasted 08. Pictures of hate 09. Dance of Madness 10. The spreading
soul 11. We will rock you (Queen)
Style : Power
Metal Compagnie : Rock
Brigade Records
J’ai
connu Viper Brazil avec cet album qui est le second de la formation, et que j’ai
adoré immédiatement. Même si la production n’est pas aussi intense à ce que l’on
fait sur le marché aujourd’hui, la musique respire beaucoup. Je me rappelle
qu’en 90, j’étais à la recherche de tout ce qui pouvait ressembler au mouvement
de speed métal mélodique à la Helloween, et en fouillant dans les étagères d’un
magasin de CDs d’importation, j’ai découvert ce groupe qui, sans reprendre
nécessairement les clichés du Power Metal, ajoutait une nouveauté au style. Oui,
car c’était la première fois que j’entendais une base purement classique à de la
musique heavy metal. Ici, je ne parle des solos de néo-classiques comme Yngwie
Malmsteen. Non. Des passages musicales tirés du classique. Très intéressant, et
même audacieux.
De plus, moi qui croyais que Micheal Kiske était
l’une des voix les plus aigues dans le marché métal (avec Geoff Tate) et bien,
je me trompais. André Matos, ce jeune chanteur, a une voix si haute que je
croyais que c’était une fille au début. Le vocal est très différent du premier
album de Viper Brazil et se rapproche de celui que l’on retrouve sur les albums
d’Angra. Les compositions sont très mélodiques et composées de manière
intelligente.
Je recommande sans hésiter cet album à tous les fans
invétérés du groupe Angra et aussi d’AndréMatos. Cet album se doit d’être dans
votre collection et cela, même s’il est vieux déjà. Même que beaucoup
d’entre-vous l'ayant écouté diront que « Angel’s cry » et « Theatre of Fate » de
Viper Brazil ont beaucoup de similitudes. Mes chansons préférées « Prelude to
Oblivion » surtout avec le passage en chœur et la suite classique. « Theatre of
Fate » et son picking rapide et ses passages mid-tempos. La ballade « Moonlight
» qui est en fait une pièce de musique classique. En résumé, j’aime toutes les
chansons de cet album.
Note 8.5/10
Liste des pistes : 01.
Illusions 02. At least a chance 03. To live again 04. A cry from the
edge 05. Living for the night 06. Prelude to Oblivion 07. Theatre of
fate 08. Moonlight
Style : Heavy
Metal Compagnie : Rock
Brigade Records
Ouf!
Surtout, n’achetez pas cet album! Et pourtant, moi, je l’ai fait. Trouver
l’erreur. Je m’explique. Cela me vient de ma folie d’être collectionneur. En
fait, Viper Brazil fut le premier groupe d’AndréMatos (ex-chanteur d’Angra,
Shaman) que j’aime beaucoup, et je possédais déjà le second et le troisième
album de la formation que je trouvais intéressant malgré une sonorité
désastreuse. Alors, je me suis dit : « Hé, pourquoi ne pas acheter le premier ?
» Et c’est en me baladant dans un magasin de CDs usagés de Montréal que je suis
tombé dessus, et que je l’ai acheté sans l’écouter.
Nous sommes en
présence d’un groupe typiquement heavy metal avec des riffs de guitares qui font
penser à Iron Maiden à certains endroits dans le temps de « Killers » et, un peu
aussi la période Judas Priest. Pour ceux et celle qui auront connu la période
des vynils métal du début des années 80, on peut associer facilement ce
groupe avec pleins d’autres bands tels que Rage à ses tout débuts, Sentinel
Beast, etc. Bref, cette espèce de mélange de heavy metal et de speed métal, pas
trop subtil avec une production sonore des plus médiocres. Admettons que j’ai
déjà vu pire, et des bands de la sorte j’en ai entendu des tonnes que,
heureusement, mon cerveau a oublié et/ou perdu la trace.
Pour tout
vous dire, je ne l’ai pas écouté souvent. 4 ou 5 fois, je pense. Le reste du
temps, ce CD dort dans ma collection. Je crois qu’il y a eu une époque
d’immaturité dans le heavy metal dans les années 80. Un vent de folie qui
poussait les jeunes artistes à nous composer des amas sonores, un peu mélodiques
parfois mais en général, peu appréciables. Je suis désolé mais je crois que tous
fans de Power métal aujourd’hui serait incapable de faire jouer cet album au
complet. Quant à moi, ben, j’ai grandis dans ce genre de musique et je me dis :
« Putain que j’avais pas de goût dans ce temps-là! » Hahahaha!
Pour
la défense de Viper Brazil, les musiciens n’ont fait ce que le mouvement leur
dictait à l’époque. Je remercie le ciel que cela soit passé.
Note 5.5/10
Liste des pistes : 01. Knights of
destruction 02. Nightmares 03. The whipper 04. Wings of the
evil 05. H.R. 06. Soldiers of fortune 07. Signs of the night 08.
Killera (Princess of Hell) 09. Law of the sword
«Voice»
est un groupe de heavy metal traditionnel qui fait penser à Iron Maiden par ses
riffs de guitares. Le vocal ressemble à celui de Bruce Dickinson par la façon
dont il prononce ses paroles. Bien sûr, Oliver Glas possède une voix un peu plus
basse. De plus, l’intro de la chanson balade « Colder than Ice » est très «
Maidenesque ». Je viserai même la période « Fear of the dark » comme influences.
Les chansons en soi ne sont pas désagréables mais il y a de ces albums qui sont
corrects, ni grandiose, ni mauvais. Et je crois que cet album en est
un.
La production sonore est excellente comme à peu près tous les
groupes signés sur l’étiquette AFM Records. Cependant, je trouve les solos de
guitares plus bas que le reste du son en général, ce qui est peu commun. Le drum
et les guitares rythmiques ainsi que la basse sont très présentes. Ce qui est
étrange, c’est que ce sont les chansons qui terminent l’album qui sont les plus
intéressantes. Et cela pourrait décourager l’auditeur avant de s'y
rendre.
Mes chansons préférées la ballade que j’ai mentionné ci haut,
« The Gunslinger » et « In the night ». Cet album n’est pas un essentiel et ne
s’adresse pas non plus aux fans de speed metal mélodique. Par contre, pour les
maniaques de Iron Maiden, peut-être que cela pourrait vous convenir. Je ne
pourrais dire avec certitude. Écoutez-le avant de l’acheter et vous verrez. Tant
qu’à moi, je l’écoute comme musique de fond quand je fais d’autres tâches. C’est
selon.
Note : 7.3/10
Liste des pistes : 01. No way out 02. Twilight Dreams 03. Behind your
reflections 04. The silent way 05. Colder Than Ice 06. The
Gunslinger 07. Disappeared Heroes 08. In the Night 09. The Journey
Je me
suis fait prendre à mon propre piège encore une fois. Acheter un album sans
l’écouter. J’ai lu « Spinefarm Records » avec le réputé « Finnvox » sur l'endos
du CD. Ouin, ce n’est pas parce que l’on possède une production sonore en béton
que notre musique est bonne. Et c’est ce que j’ai appris avec « Secret Visions
». Peut-être que mes attentes étaient trop grandes ? N’empêche que la musique se
situerait dans un heavy metal bien torqué plutôt que du Power Metal. Et ce, même
s’il y a des passages rapides dans la musique.
En fait, j’ai vraiment
détesté cet album, et ce qui le sauve de ne pas lui mettre une note plus basse
qu’elle ne l’est présentement, c’est à cause de sa bonne production. Bon.
Premièrement, le vocal m’endort totalement. J’ai l’impression que le chanteur
est toujours sur le même ton. Aucune prouesse de ce coté. Les solos de guitares,
rien de mélodique. Ce ne sont qu’un paquet de notes tirées en l’air sans
fondement véritable. Ici, je ne parle d’un guitariste technique, je vois plutôt
un jeune immature qui cherche à impressionner. Je n’ai jamais réussi à terminer
d’écouter l’album au complet.
Je ne conseille pas cet album, qui a
une flagrante lacune d’originalité, aux fans de Power Metal. On est loin de
Gamma Ray, Sonata Arctica, etc.
Note : 6/10
Liste des pistes : 01. Eye For An Eye 02. Rise And Rule 03.
Pharaoh's Dream 04. Crucified 05. Speed Of Light 06. No
Destination 07. Without You 08. Tears Of Babylon 09. Raging
Destiny 10. Secret Visions
Parfois lorsqu’un groupe se retrouve sur une nouvelle compagnie de disque, et
bien on peut y observer du changement au niveau de la musique. Cela a du bien et
aussi du mauvais. Avec leur dernier album « Destiny », la formation finlandaise
qui est l’une des têtes d’affiches du mouvement Power Metal si populaire en
Europe commence à s'essouffler. Surmenage ? Peut-être. En entendant la chanson «
Hunting High and Low », j’avais l’impression d’entendre la chanson « SOS » par
occasion. Ouch! Cela commence mal. À la deuxième chanson « Millenium », les
couplets ressemblent à « Will the sun rise ? ». Bon. Cela signifie peut-être que
c’est le début de la fin pour le groupe. Décidément, le guitariste Tolkki (et
aussi compositeur principal pour le groupe) ne semble plus quoi inventer pour
garder l’intérêt de son public. Il puise dans le répertoire à succès de ses
albums précédents à la recherche d’une nouvelle façon de nous servir des plats
réchauffés. Bien sûr, pour ceux et celles qui ne connaissent pas les albums
précédents du groupe, cela vous semblera un vent de fraîcheur.
On
remarque aussi l’abandon du style néoclassique dans leur musique. Est-ce une
bonne chose ou non ? Certains diront que oui et d’autres non. Je crois que
l’optique de la formation, et aussi de leur nouvelle compagnie de disques, est
de mettre l’emphase sur un aspect plus rock de la musique afin d’aller chercher
un plus grand public. Un bon point. La production sonore s’en va toujours en
s’améliorant, on doit leur donner cela. Elle est « punchée » à souhait. Le vocal
de Kotipelto est toujours égal à son talent. Jörg Michael au drum est une
véritable machine à double bassdrums triggés. Tolkki nous offre de bon solos et
le bassiste demeure toujours aussi discret. Il n’y a que Jens Johanssen qui
semble être celui qui s’est le plus calmé ici. Peut-être est-il las de son jeu
de clavier ?
Stratovarius a toujours œuvré dans un style sans regard
sur les autres groupes de même style. Ils ont été une grande influence pour bien
des groupes qui ont vu le jour vers la fin des années 90. Cependant, c’est avec
leurs albums précédents que le groupe semble puiser leurs inspirations car ils
ont de la difficulté à offrir aux fans de la nouveauté. Il y a « Phoenix » qui
m’a intéressé avec ses passages plus agressifs (me faisant penser à « Mission
Motherland » du groupe Helloween légèrement) mais je vous avoue honnêtement que
je n’ai guère accroché sur ce nouvel album. Pour moi, Stratovarius est sur une
pente descendante. C’est le dernier album de la formation que j’ai acheté.
Écoutez-le avant juste au cas où.
Note : 7.9/10
Liste des pistes :
01. Hunting
High and Low 02. Millenium 03. Mother Gaia 04. Phoenix 05.
Glory of The World 06. Million LightYears Away 07. Freedom 08.
Infinity 09. Celestial Dream