28 juillet 2012

BACK TO THE FUTURE

Catégories jeu : Aventure, Humour, Point & Click


Après les aventures de Sam & Max, j'ai décidé d'acheter une autre petite série de jeux offerts par TellTale Games et il s'agit de "Back to the future" (Retour vers le futur). Oui, oui, vous avez bien lu! :) Inspiré des films du même nom.

La compagnie qui se spécialise dans les jeux (point and click) puzzles a mis le paquet pour la série en embauchant, ni plus, ni moins l'acteur original Christopher Lloyd pour faire la voix du Docteur Emmet Brown. Malheureusement, l'acteur Michael J. Fox ne pouvait reprendre son personnage de Marty McFly à cause de sa maladie de Parkinson. Toutefois, celui qui fait la voix du personnage de Marty a une voix similaire à s'y méprendre. (Je joue au jeu en Anglais.)

Et pour en remettre une couche de qualité au jeu, que dire de la collaboration de Bob Gale, co-créateur et écrivain de la Trilogie de "Retour vers le futur". Donc, on y retrouve le même humour et encore une fois une histoire bien tordue. En fait, c'est la suite de la trilogie des films. On reprend là où cela a fini. On retourne en 1986, quelques mois plus tard, après le dernier supposé voyage de la Dolorean qui a été détruite (dans le dernier film). Doc se retrouve encore une fois dans le trouble et Marty doit lui sauver la mise.

Les graphiques sont très "cartoonesques" et ressemblent vraiment aux personnages. Il y a aussi la même musique que l'on retrouve dans les films, les mêmes décors, laboratoire du Docteur, la maquette de la ville, la mairie des années 50, les mêmes personnages, Biff Tannen, Strickland, etc. Bref, coté immersion et qualité de l'environnement, c'est top notch. Le seul point négatif, c'est que c'est un jeu dirigé, pas de place à l'impro. Tu vas du point A au point B, tu dis les dialogues, y a pas de mauvaises réponses mais, on oublie vite cela grâce à tout le reste. Car après tout, ce qui nous intéresse, c'est de savoir ce qui va se passer avec notre duo infernal et comment ils vont s'en sortir. Un petit jeu vraiment excellent, et relaxant. :)

Gr : 4, Gm : 4, In : 4 // Dv : 3 (2-3 heures chaque épisode) Prix : 24,99$ (Steam)

Note : 12/15



Bande annonce  :

21 juillet 2012

RENEGADE OPS

Catégories jeu : Action, Arcade



Voici "Renegade Ops" de SEGA qui me rappelle vaguement, les jeux des années '80 du genre "Spy Hunter" où à l'aide d'un véhicule armé, on détruisait tout sur notre passage. On ramassait des "améliorations" et le véhicule devenait de plus en plus fort.

Hé bien, "Renegade Ops", ce jeu des années 2012 est le même principe ou même genre, sauf qu'il y a de meilleurs graphiques, (plus beaux) et que l'on peut se promener un peu plus sur la carte. Donc, cela demande de la dextérité manuelle avec la manette, une folle envie de mettre son cerveau à "off" et de tirer sur tout ce qui bouge. Élaboré dans une ambiance style "Arcade", le mode "histoire" de ce jeu ressemble étrangement à "Freedom Force", c'est à dire que l'on incarne les justiciers rebelles et les animations ressemblent carrément au bande dessinée de super-héros. C'est un petit jeu que je recommande pour ceux et celles qui veulent se défouler sans trop se casser la tête, et en plus c'est pour une bonne cause : Détruire le méchant vilain qui veut conquérir le monde... :)

Gr : 4, Gm : 4, In : 3 // Dv : 2 (10 heures), Prix : 14,99$ (Steam)

Note : 11/15


Bande annonce  :

LARA CROFT ET LE TEMPLE DE LA LUMIÈRE

Catégories jeu : Action, Aventure, Puzzle


En ce qui concerne : "Lara Croft et le temple de la lumière", j'ai hésité longtemps avant de l'acheter car Eidos a décidé de risquer le tout pour le tout en présentant une nouvelle aventure de son héroine que nous connaissons tous, en mode isométrique. (2D/3D) Vue de haut, genre Diablo 3. Le joueur n'est plus plongé dans un monde immersif comme avant. Il n'y a qu'une seule route à faire, on part du point A au point B et c'est tout. On retrouve quand même tous les mouvements que Lara Croft à l'habitude de faire, mais je vous avoue que j'ai eu un mal de chien à m'adapter à jouer au jeu sous cette angle. Finalement, j'ai pogné la twist avec la manette et cela va mieux. 

Le jeu n'est pas mauvais en soi, les graphiques sont beaux, c'est un bon divertissement mais pour un jeu de Tomb Raider, j'ai l'impression que cela manque de punch et d'histoire. C'est très linéaire. En terminant, c'est pas le jeu du siècle mais je le trouve bien pareil. Je crois que je le recommanderais uniquement aux amateurs de Tomb Raider et Lara Croft. Et encore, certains risquent d'être déçu....

Gr : 3, Gm : 3, In : 2 // Dv : 2 (9 heures), Prix : 12,99$ (Steam)

Note : 8/15



Bande annonce  :

19 juillet 2012

SAM & MAX (3 saisons)

Catégories jeu : Aventure, Humour, Point & Click


Pendant les rabais sur Steam, j'en ai profité pour acheter la série complète (3 saisons de Sam & Max) pour un prix dérisoire. Chaque saison contient plus ou moins six épisodes. J'ai décidé d'essayer le 1er épisode qui s'appelle : "Sam & Max : Culture Shock". Les personnages de Sam & Max sont basés sur la même série télévisée qui a passé à Télétoon y a quelques années de cela. Vous vous rappelez de ce chien policier en habit et son ami, le lapin débile blanc avec des dents en biseaux ?

Et bien, j'ai aimé ce petit jeu, car cela me rappelait les bons vieux jeux à la "King Quest" des années 80. (Point and click) Avec des meilleurs graphiques, bien sûr, - comme si on était dans la série télévisée -, vraiment tordant. Et l'humour est hilarant! Heureusement que le jeu vient sous forme de saison. Donc, plusieurs épisodes. J'ai bien hâte d'essayer les autres pour voir s'ils sont aussi loufoques.

Ajout : J'ai terminé les 3 saisons et je dois dire que je me suis bidonné pendant longtemps. Par contre, il y a des épisodes un peu moins drôles que les autres. Toutefois, dans son ensemble, c'était marrant. Je dois ajouter qu'à partir de la 2e saison, les graphiques du jeu s'améliorent et à la fin, nous sommes en présence d'un véritable jeu 3D qui peut se jouer avec la manette Xbox360. Sympa!

En terminant, ce n'est pas le genre de jeu qui, selon moi, se fait en un seul coup (les 3 saisons une à la suite de l'autre) car, les joueurs risquent d'avoir un ras-le-bol énorme. Moi, je les ai fait lors de soirées relaxes où je voulais rire un peu.


Gr : 3, Gm : 4, In : 3 // Dv : 2 (2-3 heures chaque), Prix : 49,99$ (Steam)

Note : 10/15
 

Site officiel : https://www.telltalegames.com/samandmax

Bande annonce  :

09 juillet 2012

DAYZ

Catégories jeu : Monde Ouvert, Multijoueurs, Post apocalyptique, Survie, TPS, Zombies 



J'ai découvert aujourd'hui un nouveau jeu en ligne : En mode beta en ce moment mais gratuit et qui s'appelle DayZ. Vous connaissez la série télévisée "The Walking Dead" ? Et bien, c'est pareil, coté ambiance... :)

C'est un jeu post-apocalyptique qui ressemble étrangement à "Stalker : Shadows of Chernobyl" sauf que cette fois-ci, c'est vraiment du mode "survival" all-the-way. Je m'explique : Tu as un personnage qui débarque en plein milieu de la campagne (complètement perdu) et notre but ultime : c'est de survivre le plus longtemps possible. Or, le joueur n'a rien du tout. Pas d'armes, pas d'outils, niet! Il faut tout trouver sur sa route. Et c'est pas un simple shooter où en se promenant on tombe sur des armes, non! Il faut les trouver soi-même à des endroits stratégiques (armuries) ou tuer un autre joueur qui en a sur lui. Héhéhéhé!

En fait, dans ce jeu, il faut toujours être furtif pour ne pas se faire détecter par les zombies qui errent dans le paysage et qui se feront un malin plaisir à nous tuer. Ah oui, j'oubliais quand t'es mort, T'ES MORT! (Compris!) Pas de respawn, tu perds tes armes, tout. Il ne reste plus rien, faut repartir un nouveau personnage. :P On peut toujours essayer de 'looter' son propre cadavre mais il est possible qu'un autre joueur l'ai déjà fait avant vous. La carte est tellement immense. De plus, c'est un mode où même les autres joueurs peuvent nous tuer comme ça, sans raison. C'est chacun pour soi, ou chaque groupe de joueurs (équipes) pour elles-mêmes. Trouvez-vous des amis au plus vite!

J'ai hâte d'essayer la version officielle car celle qui est en ligne est très buggée, ça risque d'être amusant. Dernier détail : la durée moyenne de vie d'un joueur : 37 minutes. Y a eu 442 000 joueurs qui ont participés jusqu'à maintenant...

Ajout : Bon. Après une couple d'essais, hélas, DayZ est un fiasco pour moi. :P Je suis désolé, trop de bugs, et aussi le fait que les joueurs jouent comme des trous-de-...., ce n'est qu'un gros PVP avec des zombies comme trame de fond. Tout ce que je souhaite, c'est qu'une compagnie compétente en jeux vidéos récupère le concept car c'est une très bonne idée malgré tout, et saura l'exploiter de façon plus intelligente que les concepteurs de Arma 2.

Gr : 3, Gm : 1, In : 1 // Dv : ?, Prix : Gratuit avec Arma 2 (Steam)

Note : 5/15


Site officiel : http://dayzmod.com/

Bande annonce  :

03 juillet 2012

Critique CD : Wuthering Heights - Far From The Madding Crowd (2004)

Style : Power Metal
Compagnie : Sensory


C'est par un pur hasard que je suis tombé sur ce groupe, et c'était pendant ma période où je désirais acheter tout ce qui se faisait en matière de Power Metal sur le marché. Dès la 2e chanson, je trouvais le refrain intéressant ainsi que la musique qui s'adonnait aux clichés du style sans aucun prétention. Wuthering Heights semblait y mettre un petit coté folklorique, légèrement, pas à la Elvenking ou Korpiklaani. Les solos de guitare étaient bien réalisés ainsi que la production sonore qui met vraiment en valeur ce groupe que je ne connaissais pas.
 
Toutefois, je me suis rendu compte que malgré le fait que ce soit un album dit "concept", les même riffs de guitare électrique (même mélodie) se répètent un peu trop souvent à mon avis d'une chanson à l'autre. C'est comme si le groupe avait eu une bonne idée de mélodie et avait décidé de l'exploiter sur toutes les chansons. Malgré ce point négatif, j'avoue que les chansons demeurent très entraînantes.
 
Le vocal n'est pas celui typique aigu que l'on retrouve dans le style Power metal, ce qui est bien. Mais, il n'est pas extraordinaire non plus, c'est correct. Mes chansons préférées sont la ballade "The bollard", l'instrumental rapide "Bad hobbits die hard" et "Land of Olden Glory". Cet album n'est pas un essentiel dans votre collection de CDs. Par contre, de par ses passages musicales intéressants par endroits et de sa bonne production sonore, j'aime le réécouter de temps à autre.   
 
Note : 8/10

Liste des pistes :

01. Gather ye wild (instrumental)
02. The Road Goes Ever On
03. Tree
04. Longing For the Wood Part I
05. The Wild Children
05. Highland Winds
06. Longing For the Wood Part II : Reign of Fire
07. The Bollard
08. Bad Hobbits Die Hard
09. Longing For the Wood Part III : Herne's Prophecy
10. Land of Olden Glory
11. Lament for Lorien
12. The Tapdancer/Gather ye Wild (bonus)

02 juillet 2012

Critique CD : Royal Hunt - Live in Japan (2CDs) (1997)

Style : Progressive Metal
Compagnie : Magna Carta



Je l’ai déjà dit avant, les albums live nous permettent de savoir ce que les groupes ont dans le ventre. De savoir s’ils sont vraiment de bons musiciens ou non. Et bien avec cet album live de Royal Hunt, j’ai été agréablement surpris. Tellement que je le préfère aux albums « Paradox » et « Moving Target ». C’est fou, non ? Cela ne m’était jamais arrivé avant. Il faut dire que cet album contient deux disques pour deux concerts différents. Le premier se situe après la sortie de l’album « Moving Target » et le second, et bien, c’est la tournée de « Paradox ». Sauf que le CD1 est meilleur que le CD2 à mon avis. Il faut dire que j’étais content d’entendre quelques chansons connues mais la plupart, je les découvrais pour la première fois. J’adore ces chansons qui nous sont délivrées avec énergie.

D’ailleurs, c’est peut-être la raison pour laquelle j’ai adoré cet album live plus que les albums studios : Son énergie, l’anticipation de la foule qui nous est retransmise avec succès comme si on était. Et surtout la voix de D.C. Cooper, Wow! Une méchante claque de savoir-faire au vocal. Je ne pensais que sa voix était aussi puissante, charismatique et chaleureuse en live. Davantage que sur les albums studios. Pour ceux et celles qui auront la chance d’entendre « Age Gone Wild » sauront de quoi je parle. Coté production sonore, c’est un excellent album live. Bon, je ne sais pas si il a été retouché en studio mais c’est du travail incroyable. On entend tout parfaitement. Les connaisseurs de musique sauront vraiment apprécier. J’aime aussi les filles qui font les backvocals durant le concert et qui donne un autre dimension à la musique.

Mes chansons préférées : Toutes sur le CD1. Et oui, je vous avouerai que le CD2, je l’écoute moins souvent. Attention particulière à la chanson entraînante « On the run », « Running Wild », la ballade « Age Gone Wild » et « Kingdom Dark ». Je recommande cet album aux mélomanes de musique bien réalisée, surtout si vous êtes une personne qui sachez apprécier le bon vocal. C’est la première fois que je vais recommander un album « live » avant ceux faits en studio. « Royal Hunt Live in Japan » en est un.

Seule déception est que j'ai vu la cassette vidéo live du show sur le CD1 et il dure une heure de plus. C'est vraiment frustant de savoir que ce show n'est pas dans son intégralité sur album.


Note 8.6/10

Liste des pistes :

CD1

01. Flight
02. 1348
03. Wasted Time
04. Stay Down
05. On The Run
06. Running Wild
07. Epilogue
08. Age Gone Wild
09. Kingdom Dark

CD2

01. Ave Maria Guarani
02. The Awakening
03. River of Pain
04. Tearing Down The World
05. Message to God
06. Long Way Home
07. Time Will Tell
08. Silent Scream
09. It’s Over


Critique CD : Royal Hunt - Moving Target (1998)

Style : Progressive Metal
Compagnie : Magna Carta

Royal Hunt nous revient avec du nouveau matériel. Le groupe nous offre encore une fois un style de musique heavy rock avec tendance progressive et néoclassique. Ce qui est intéressant mais qui n’amène rien de plus que l’album précédent. En fait, je crois que les musiciens ont voulu répéter la recette de leur succès, ce qui n’est pas une mauvaise idée en soi. Cet album est vraiment la suite de Paradox.

Coté composition, il n’y aucun changement. C’est de la bonne musique réalisée de manière professionnelle. On retrouve les ingrédients habituels et la voix incroyable de D.C. Cooper. Décidément, ce chanteur semble avoir tout pour lui. Coté production sonore, comme vous l’avez sûrement deviné, c’est la qualité reconnue à la musique progressive. Je ne pourrais en dire plus sur cet album sans me répéter puisqu’il est est très similaire à « Paradox ». Donc, je vous laisse l’honneur de le découvrir par vous-même. Ceci dit, il y a moins de chansons qui m’accrochent sur celui-ci, même s’il est bon.

Mes chansons préférées, « 1348 », « Makin’ a mess » et « Time ». Par contre, il y en a une ombre au tableau et c’est la chanson « Step by step » dont je déteste le refrain. De plus, le rythme fait très américain par endroit et elle fait contraste sur l’album. Bref, le groupe fait ce qu’il veut. Comme je disais précédemment avec l’album « Paradox », ce n’est pas un album que je recommande aux fans de Power Metal mais plutôt ceux de progressif ou de néoclassique léger.
Note : 8/10

Liste des pistes :

01. Last Goodbye
02. 1348
03. Makin a mess
04. Far away
05. Step by step
06. Autograph
07. Stay down
08. Give it up
09. Time
10. Far away (acoustic) -bonus
11. Restless -bonus




Critique CD : Royal Hunt - Paradox (1997)

Style : Progressive Metal
Compagnie : Magna Carta

Je suis tombé sur le groupe Royal Hunt par hasard. En fait, j’étais à la recherche de nouveautés et quelqu’un m’a conseillé d’acheter cet album qui n’est pas le premier de la formation mais qui a connu un bon succès. Surtout au Japon. Dès le départ, ce n’est pas un groupe de heavy metal, ni de Power Metal. En fait, je le classerai dans le heavy rock avec une tendance de musique progressive. D’ailleurs, l’album est distribué par Magna Carta qui est une compagnie de disques réputée pour sa musique progressive. Royal Hunt nous offre ce genre de musique teintée de néoclassique par endroits.

Les chansons sont intéressantes, réalisées avec brio et justesse. Il n’y a pas de fla-fla inutiles ou de prouesses musicales pour épater la galerie. Les musiciens de ce groupe ont une parfaite maîtrise de leurs instruments et cela se ressent dans leur musique. Il y a des harmonies dans les refrains ( rien à voir avec le Power ) soutenus par des lignes de clavier très présentes. C’est très classique à l’occasion. Je me dois de souligner le vocal très chaleureux et expérimenté de D.C. Cooper. Voici un chanteur qui sait utiliser toute sa gamme de notes vocales avec intelligence. D’ailleurs, c’est un de mes chanteurs préférées toutes catégories de musiques confondues. Il est excellent.

Coté production sonore, comme la plupart des groupes progressifs, le son est un aspect essentiel. Ce qui veut dire que nous sommes en présence d’une production au son bien défini. C'est-à-dire que nous entendons tous les instruments sans exception. Il n’y en a pas un qui prime au détriment des autres comme l’on voit souvent dans le heavy metal. Vous pouvez vous concentrer facilement sur ce que fait le drum ou la basse, les lignes de clavier ou les guitares qui sonnent très bien. Surtout, les solos. Quant aux chansons, elles s’adressent à un public qui sait apprécier la bonne musique, bien réalisée. Ce n’est pas avec Royal Hunt que vous allez combler un surplus d’adrénaline ou une envie de speed mélodique.

Quant à savoir si je recommande cet album, peut-être pas aux fans de Power Metal mais plutôt ceux de progressif ou de néoclassique léger. C’est un album que j’ai dans ma collection pour faire changement de temps à autre. À mon avis, de la musique bien faîte comme celle-ci mérite toujours l’oreille attentive d’un mélomane. Mes chansons préférées sont « Tearing down the World », la complainte « Message to God », la très progressive avec ses multiples variations musicales « Time will Tell ».

Note : 8.3/10

Liste des pistes :

01. The Awakening
02. River of Pain
03. Tearing Down the World
04. Message to God
05. Long Way Home
06. Time Will Tell
07. Silent Scream
08. It’s Over

01 juillet 2012

Critique CD : Running Wild - The Brotherhood (2002)

Style : Heavy Metal
Compagnie : G.U.N. Records

Décidément, je ne me dompterai jamais. J’achète sans écouter et voilà le résultat! Bon. Après la descente de l’album précédent de Running Wild appelé « Victory », je me disais qu’il fallait que je fasse une croix sur ce groupe Allemand. Groupe ??? Cela n’en est plus un. Il ne reste plus que Rolf Kasparek, le seul que l’on voit dans la pochette. Bref, nous sommes en présence d’un artiste soliste. Pourtant, il y a eu une lueure d’espoir qui a jaillit en moi en me disant qu’il allait peut-être revenir en force après trois ans d’absence ? Un succès comme « Pile of Skulls » ou « Black Hand Inn » ? Ah, j’étais dans l’erreur.

Bon. Running Wild est retourné à une musique heavy métal très basique sans aucune saveur. Voilà. Il y a beaucoup de pièces réchauffées, inspirées de ce qu’il a fait dans les débuts du groupe. Endormant d’un bout à l’autre de l’album. Aucune mélodie entraînante. Tellement que je n’ai jamais réussi à l’écouter au complet depuis que je l’ai en ma possession. Pour moi, c’est la fin! Et comme M. Kasparek n’a pas sorti de nouveau matériel depuis, je crois que c’est la fin pour lui aussi...

Note : 6/10

Liste des pistes :


01. Welcome To Hell
02. Soulstrippers
03. The Brotherhood
04. Crossfire
05. Siberian Winter
06. Detonator
07. Pirate Song
08. Unation
09. Dr. Horror
10. The Ghost
11. Powerride (bonus)
12. Faceless (bonus)

Critique CD: Running Wild - Victory (1999)

Style : Power Metal
Compagnie : G.U.N. Records


Ouf! Quand on regarde à l’intérieur d’un livret de CD et que l’on découvre la face de la seule et même personne sur toutes les pages, alors on se retrouve en présence soit : 1- Un fondateur de groupe égocentrique ou 2- Un fondateur de groupe malchanceux dont tous les musiciens ont quitté la formation et qu’il doit engager des musiciens pigistes pour les remplacer. En voyant les noms des mêmes collaborateurs que l’album précédent, excepté Jörg Michael qui n’est plus au drum, alors on opte pour l’hypothèse un. Quand je parlais sur l’album « The Rivalry » que Ralf Kasparek commençait être à cours d’idées, et bien sur cet album, cela est pire encore. Running Wild semble revenir en arrière, avant la période « Pile of Skulls ». Du heavy métal traditionnel pas vraiment entraînant. On a l’impression de réentendre des vieilles chansons sauf que l’on y a changé les paroles !!?? C’est complètement ridicule. On prend vraiment les auditeurs pour des imbéciles. Ceux qui possèdent beaucoup d’albums de la formation Allemande comprendront de quoi je parle.

En ce qui concerne la production sonore, elle est inégale. Les guitares ne sonnent pas toujours de la même façon, il y a des problèmes de compresseurs par endroits. De plus, on dirait que l’on écoute un album divisé en deux. Les six premières chansons font style vieux heavy et les dernières plus métal mélodiques. C’est comme si on arrivait pas à se faire une idée sur la direction à prendre. La seule chanson potable de l’album est « Tsar » mais encore, ce sont les mêmes riffs de guitares que « Genesis » que vous avez entendu sur « Black Hand Inn » à quelques notes près. Quelle horreur! Non, décidément, je suis déçu de la tournure des événements. Espérons que le prochain album ne sera pas ainsi.

Note : 7.1/10

Liste des pistes :

01. Fall of Dorkas
02. When Time Runs Out
03. TimeRiders
04. Into the Fire
05. Revolution (Beatles)
06. The Final Waltz
07. Tsar
08. The Hussar
09. The Guardian
10. Return of the Gods
11. Silent Killer
12. Victory

Critique CD : Running Wild - The Rivalry (1998)

Style : Power Metal
Compagnie : G.U.N. Records

« The Rivalry » n’est pas un mauvais album mais là, on tombe dans un album aux riffs et aux mélodies réchauffées. J’ai comme l’impression que Running Wild commence à s’essoufler dans leur processus de compositions. Le seul point qui semble avoir changé, c’est que les thèmes abordés par le groupe sont de moins en moins portés sur les pirates. Le groupe change de look pour se diriger vers la royauté. ( Un petit trip égocentrique du chanteur et fondateur ? ) Peut-être... De plus, le groupe semble retourner à un style plus heavy metal traditionnel de leur musique. Qui n’est pas vraiment pour me plaire. Il reste encore des vestiges de chansons speed mélodiques. Sauf que c’est du déjà-vu, et en plus, les musiciens réutilisent les mêmes riffs de guitares de chansons apparaissant sur d’autres albums. Hum! On a fait du découpage, et placé le tout dans une boîte, mélangé et on vous offre « The Rivalry ».

La production est toujours aussi excellente. Toutefois, je m’ennuie comme si on me servait toujours le même plat avec des aliments que l’on a seulement déplacé dans l’assiette. Juste pour vous dire « Fire and Thunder » me fait penser à « Branded and Exile ». Par bonheur, il y a quelques bonnes chansons au programme. J’aime bien le rythme heavy de « Return of the Dragon » et surtout, le solo de guitare très mélodique au milieu. Il y a aussi « Ballad of William Kidd » qui a attiré mon attention. La chanson rapide « Adventure Galley » qui n’offre rien d’original, et pour teminer « War & Peace » dont la mélodie est potable. Ce n’est pas un album que je recommande, mais il peut faire partie de votre collection si vous êtes fan du groupe. Avec cet album, le groupe a subi une méchante baisse dans mon estime comparativement à ses deux prédécesseurs.

Note : 7.8/10
Liste des pistes :

01. March of the Final Battle
02. The Rivalry
03. Kiss of Death
04. Firebreather
05. Return of the Dragon
06. Ressurection
07. Ballad of William Kid
08. Agents of Black
09. Fire and Thunder
10. The Poison
11. Adventure Galley
12. Man on the Moon
13. War & Peace

Critique CD : Running Wild - Masquerade (1995)

Style : Power Metal
Compagnie : Noise Records

Lorsque l’album « Masquerade » de Running Wild est sorti, je me suis dit « Est-il possible que le groupe nous fasse un tour du chapeau ? Jamais deux sans trois! » C’est avec une certain appréhension que j’ai écouté cet album. « Pile of Skulls » et « Black Hand Inn », les deux albums précédents ont été de franc succès sur la scène métal internationale. Dès l’entrée de jeu, la chanson titre « Masquerade » vous frappe sur la gueule sans un instant de relâche sous un rythme endiablé au drum, effectué par nul autre que Jörg Michael (Stratovarius). Les solos à la tierce vous envoient des mélodies entraînantes tandis que les guitares rythmiques vous découpent les oreilles à froid. Malheureusement si tout le contenu de l’album avait été comme cela, on aurait encore une fois un chef d’œuvre.

Cela m’a pris beaucoup de temps à aimer « Masquerade ». Ce n’est pas parce que le son est mauvais ou que les chansons ne punchent pas assez. C’est qu’il n’y a aucune nouveauté comparativement à ses deux prédécesseurs. Et lorsqu’un groupe tombe dans une certaine routine, réutilisent les mêmes clichés alors les fans aussi peuvent tomber dans la monotonie. C’est ce qui m’est arrivé à la première écoute. Oui, le rythme est rapide, les riffs de guitares tranchent à souhait mais c’était comme si l’effet de surprise était passé. J'en veux plus, ou autre chose de différent. Bien sûr, avec le temps et aussi à force de l’écouter, c’est un excellent album, sans l’ombre d’un doute. « Masquerade », coté production est égal à « Pile of Skulls » et « Black Hand Inn ». Toutefois, je le place en-dessous de ces deux albums-là.

Mes chansons préférées sont « Masquerade », « Wheel of Doom », « Metalhead », « Men in Black » et « Lions of the Sea ». Je recommande cet album pour sa production sonore. Quant à savoir si c’est un essentiel, je ne crois pas. Cependant, il mérite sa place beaucoup plus que certains autres albums de Power que je connais. Si vous êtes un inconditionel de Running Wild, il vous le faut. Pour les autres, je suggérais « Pile of Skulls » et « Black Hand Inn » avant celui-ci.
Note 8.3/10
Liste des pistes :

01. The contract/The crypts of Hades
02. Masquerade
03. Demonized
04. Black Soul
05. Lions of the Sea
06. Rebel at Heart
07. Wheel of Doom
08. Metalhead
09. Soleil Royal
10. Men in Black
11. Underworld

Critique CD : Running Wild - Black Hand Inn (1994)

Style : Power Metal
Compagnie : Noise Records

Après la sortie de leur excellent album « Pile of Skulls », le groupe Running Wild d’origine Allemande nous semble sur une nouvelle lancée de leur carrière musicale. Un second souffle. Les ventes internationales de leur album précédent semblent avoir porté fruit chez les fans de ce nouveau style qu’est le speed métal mélodique (Power Metal) avec en tête, un autre groupe de l’Allemagne Helloween. Cependant, Blind Guardian et même Gamma Ray sont de la partie et les nouveaux groupes auront la vie un peu plus dure pour se faire remarquer. Néanmoins, Running Wild se fraie une bonne place, et avec cet album, il consolide leur position parmi les grands.

Les pirates du métal nous reviennent avec un autre album dans la même veine que « Pile of Skulls ». Et ce, malgré un nouveau changement de musiciens. Depuis les dernières années, Rolf Kasparek (chanteur, guitariste et leader) semblent avoir de la difficulté à se trouver des musiciens. Pourtant, sa musique ne semble pas en être affectée. Parmi ses nouveaux musiciens, on peut reconnaître la présence d’un drummeur connu, c'est-à-dire Jörg Michael. (Ex-Rage, Stratovarius). Encore une fois, Running Wild continue d’exploiter les mêmes thèmes que d’habitudes (piraterie, inquisition, trésor, etc).

En ce qui concerne la composition, les chansons en général sont légèrement plus speed métal mélodique que son prédécesseur. (Ce qui est un gros plus pour un fan comme moi). Comme je le disais auparavant, Running Wild ne possède pas d’excellents guitaristes solistes, MAIS, ils ont les meilleures guitares rythmiques qui soient tout style de Power et heavy métal confondus. Ils possèdent un gros son « Marshall » sale et chaleureux qui grattent les oreilles comme il se doit. La mélodie de leurs couplets sont tout simplement bonne et facile à retenir. Donc, ils sont la preuve que la complexité dans les chansons n’est pas toujours la source de bons succès musicaux. C’est simple mais efficace. On retient les chansons dès la première écoute.

Coté réalisation sonore, on retrouve le très réputé Charlie Bauerfiend qui a travaillé avec de nombreux groupes Power Metal connus. Le son décape à souhait et, placé dans un système de son à haut volume, préparez-vous à regarder vos murs s’effondrer. De plus, si vous aimez le doublebassdrum, vous allez être servi car Jörg Michael ne semble pas avoir perdu de sa touche habituelle. Pour le vocal, c’est comme l’album « Pile of Skulls ». Juste bien dosé et parfait pour le genre de chansons. Il est évident en écoutant cet album que M. Rolf Kasparek a su réutiliser les clichés, les mélodies qui a fait le succès de son précédesseur.

Mes chansons préférées : Toutes! Attention particulière à « Black Hand Inn », « The Privateer », « The Phantom of Black Hand Inn » qui est ma seconde chanson préférée après « Genesis » qui nous rappelle un peu « Treasure Island », longue et efficace. Vous devez avoir cet album si vous êtes un fan de Power Metal. C’est vos racines!
Note : 9/10
Liste des pistes :

01. The Curse
02. Black Hand Inn
03. Mr. Deadhead
04. Soulless
05. The Privateer
06. Fight the Fire of Hate
07. The Phantom of Black Hand Inn
08. Freewind Rider
09. Powder and Iron
10. Dragonmen
11. Genesis (The Making and Fall of Man)
12. Poison Blood (Bonus)

Critique CD : Running Wild - Pile Of Skulls (1992)

Style : Power Metal
Compagnie : Noise Records


Ah! « Pile of Skulls », l’un des chef d’œuvres de Running Wild. Nos pirates du métal se sont surpassés de tout ce qu’ils ont fait jusqu’à présent. Du bon speed métal mélodique comme je l’aime. Nos allemands d’origine ont décidé de se laisser influencer par les groupes tendances Power métal du début des années 90 comme Helloween et Gamma Ray en offrant de solides chansons sur cet album. Oui, sans dire que le groupe a perdu sa saveur d’antan, il nous offre du heavy speed fort intéressant aux refrains accrocheurs, aux solos à la tierce et tout autres clichés typiques du Power Metal. Running Wild n’a pas perdu leur identité, ils ont tout simplement évolué avec ce que le marché voulait à cette époque.

J’avoue qu’avant « Pile of Skulls », j’avais entendu le groupe mais je n’avais pas aimé leur matériel et quand je suis tombé sur cet album, ouf! Le souffle m’a coupé. Il faut dire qu’en 1992, le Canada était envahi par la musique Grunge prodigué par Nirvana et, les rescapés de la musique métal devenu « Out » étaient pointés du doigt comme étant des vieux nostalgiques complètement dépassés.

Qu’à cela ne tienne, cet album m’est tombé entre les mains lors de mon émission de radio en 92 consacrée uniquement au mouvement Power Metal grandissant. Je l’ai écouté et ré-écouté jusqu’à épuisement. Encore une fois, Running Wild œuvre au sein de paroles remplies de thèmes de pirateries, conquêtes des mers, chasse au trésor, etc. Sur ce point, le groupe est toujours égal à lui-même. Aucune nouveauté. Mais, je vous avouerai que les riffs de guitares sont plus entraînants que les albums précédents. En général, les mélodies nous restent plus facilement en tête. Et je crois que c'est cela qui fait sa force comparativement à ce que le groupe a fait dans le passé. Bien sûr, il y a toujours de bonnes chansons heavy métal traditionnel, sauf que l’on a l’impression qu’elles ont été plus peaufinées.

Coté vocal, Rolf Kasparek ne s’amuse plus à lancer des cris aigus comme c’était le cliché du heavy metal des années 80. Non, il exploite sa voix mid-range parfaitement en ayant un timbre plus chaleureux et, un léger effet dans sa voix qui nous semble juste assez grandiose. Je vais le dire tout de suite, Running Wild ne possède pas d’excellents guitaristes qui nous impressionnent avec de solos à n’en plus finir. Ils sont bons, c’est tout. MAIS, ils sont de parfaits mélodistes. En fait, de tous les groupes de Power Metal actuel et de heavy metal confondus, je crois que Running Wild possèdent les meilleures guitares rythmiques qui soient. La mélodie de leurs couplets sont tout simplement bonne et facile à retenir. Donc, ils sont la preuve que la complexité dans les chansons n’est pas toujours la source de bons succès musicaux. C’est simple mais efficace.

En ce qui concerne le son de l’album, c’est vraiment la norme dans le style. Elle est excellente. Un drum triggé, des guitares au son « Marshall » qui torquent à souhait, un vocal qui recouvre le tout d’un grain d’entraînement, bref, la recette du succès assuré. De plus, je dois souligner ici que l’intro de l’album « Chamber of Lies » est tout simplement géniale et que cela demeure la meilleure introduction instrumentale d’un album que j’ai entendu. Mieux que Rhapsody! Premièrement, je sais que bien des gens aujourd’hui me diront : « Bah! Des intros, tous les groupes stéréotypes Power Metal en ont. » Attention, ce n’était pas le cas dans ces années-là (92). C’était encore considéré comme une chose avant-gardiste. En fait, « Chamber of Lies » est entraînante par son rythme mais aussi, parce qu’elle s’adonne bien avec la mentalité du groupe. On s’imagine vraiment sur un bateau de pirates entrain de voguer sur la mer... et lorsqu’une introduction vous projette une image de la sorte, c’est alors que l’on sait que le compositeur a fait du bon travail.

Mes chansons préférées, elles le sont toutes! J’aime beaucoup « Whirlwind » car elle déplace de l’air comme son titre. J’adore la rapidité de « Pile of Skulls », le refrain de la ballade métal « Black Wings of Death » et sa complainte à la guitare. Sauf que j’attire l’attention sur MA chanson entraînante de l’album dans les couplets et aussi dans ses refrains « Jenning’s Revenge ». En l’entendant, je vois une image de gang de pirates dans un bar malfamé à l’époque des flibustiers qui lèvent leurs chopes de bières et se félicitent de leurs derniers exploits. Lisez les paroles et vous comprendrez ce que je veux dire. Et pour couronner le tout, la chanson mélodique métal « Treasure Island » qui raconte l’histoire de l’Ile au Trésor basée sur la nouvelle du même nom de Robert Louis Stevenson. Cette chanson est aussi grandiose qu’une chanson comme « Keeper of the seven keys » du groupe Helloween. Cet album est un essentiel pour tous fans de Power digne de ce nom. Il n’y a rien de mieux que de connaître ses racines.
Note : 8.7/10

Liste des pistes :

01. Chamber of Lies
02. Whirlwind
03. Sinister Eyes
04. Black Wings of Death
05. Fistful of Dynamite
06. Pile of Skulls
07. Lead or Gold
08. White Buffalo (Bonus)
09. Jenning’s Revenge
10. Treasure Island

Critique CD : Running Wild - The First Years of Piracy (1991)

Style : Heavy Metal
Compagnie : Noise Records

Hé oui, les flibustiers du heavy metal célèbrent presque leur dixième année d’existence. Et pour souligner cela, ils sortent un album contenant leurs vieux succès remasterisés. Une compilation. Je l’ai déjà dit dans mes critiques précédentes, je ne suis pas un fervent de Running Wild et ce, avant la venue de l’album « Pile of Skulls » sur le marché en 1992. Selon moi, la meilleure période de leur carrière est à venir. Cependant, même si je n’ai pas accroché sur leurs débuts, je crois que cet album nous offre ce que tout collectionneur veut posséder d’un groupe sans pour autant acheter tous les albums. (Et surtout, les moins intéressants.) Donc, pour ceux qui veulent connaître à quoi ressemblait Running Wild au commencement, voilà ce qu’il vous faut.

Running Wild œuvre dans un heavy metal traditionnel très punché. Même si je ne suis pas un grand amateur de ce style (un peu vieillot à mon goût) et, pour avoir entendu les albums originaux du groupe Allemand, les versions remasterisées sonnent très bien. Et ce gros avantage nous permet d’apprécier les chansons encore plus à leur juste valeur. Par exemple, « Under Jolly Roger » sur l’album original est rempli d’effet (Echo) vraiment mal distribué et qui gâche l’essence de la chanson. Tandis que sur cet album, Wow! Ce n’est pas des farces, je l’entends et je me brasse la tête à m’en rompre les os du cou.

Coté sonorité, c’est très bon pour des chansons remasterisées. Les chansons qui ont attiré mon attention : « Under Jolly Roger », « Branded and Exile », « Soldiers of Hell » et « Raise your fist ». Sans oublier, « Diamonds of the Black Chest ». Cet album, je ne le recommande qu’aux fans de heavy metal, purs et durs. Si en plus, vous aimez « Manowar », c’est pour vous!

Note  : 7.8/10

Liste des pistes :

01. Under Jolly Roger
02. Branded and Exile
03. Soldiers of Hell
04. Raise your fist
05. Wildpurgis Night
06. Fight the Oppression
07. Marching to Die
08. Raw Hide
09. Diamonds of the Black Chest
10. Prisoner of our Time