01 février 2012

Critique CD : Blind Guardian - A Night at the Opera (2002)

Style : Power Metal
Compagnie : Century Media



Combien de temps j’ai attendu pour le plus gros navet du groupe ? 5 ans!!! Bon. Je l’avoue, j’ai commencé à décrocher de Blind Guardian avec les deux derniers albums. Je croyais qu’il allait revenir en force mais non. Encore, les putains de « wouah-wouah » à la guitare d’André Olbrich, sa marque de commerce qui me chatouille les oreilles quand je l’entend. Décidément, il n’évolue pas ce gars-là. J’ai l’impression de toujours écouter les mêmes solos d’un album à l’autre.

Pourtant, quand j’ai mis cet album dans mon système de son, la qualité sonore m’a frappé en pleine gueule. Enfin, un album de Blind Guardian qui sonne comme une tonne de briques. La première chanson « Precious Jérusalem » m’a cloué sur place mais ma joie s’est estompée rapidement après « Battlefield ». Le reste, ça m’a donné vraiment le même sentiment que les gars à l’endos de la pochette du livret intérieur. Ils ont dormi, moi aussi! Désolé pour les puristes de Blind Guardian. Quand j’avais entendu, la chanson « And then there was silence », je m’étais dit : « Super, cela auguère bien. » mais finalement, non.

Une chose que l’on peut accorder au groupe, c’est au niveau de la composition. Ils ont voulu explorer encore une fois de nouvelles avenues en incluant des pistes sonores de plusieurs instruments divers. Résultat : une grosse pizza sonore dégoulinante. Le groupe a souligné le fait qu’il avait utilisé voir jusqu’à 50 pistes à la fois. Pour ma part, j’aurais pu m’en passer. Car un des gros problèmes avec ce genre de procédé, c’est que le groupe ne peut refaire cela en live. À moins d’avoir un séquenceur. Et Blind Guardian, depuis leurs tout débuts, utilisent quasi quatre pistes de guitares à la fois, ce qui rend leurs prestations « live » beaucoup plus vides. Parfois, la simplicité demeure plus efficace que d’essayer la voie compliquée.

Mes chansons préférées, et ben, je les ai nommés plus haut. Maintenant, à savoir si vous devez posséder absolument cet album ? Je n’en sais rien. Sauf qu’il est fort probable, à moins d’un miracle, que c’est le dernier album de Blind Guardian que je critique. Il y a eu une époque (91-93) où j’aurais virer le monde à l’envers pour avoir parlé en mal de ce groupe mais ce n’est plus le cas. Dommage.
Note 7.4/10
Liste des pistes :

01. Precious Jerusalem
02. Battlefield
03. Under The Ice
04. Sadly Sings Destiny
05. The Maiden And The Minstrel Knight
06. Wait For An Answer
07. The Soulforged
08. Age Of False Innocence
09. Punishment Divine
10. And Then There Was Silence
11. Mies Del Dolor (Bonus)